THEMES

jeudi 30 juin 2016

Costa Rica : immersion en pleine nature

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Dix jours d'immersion dans un petit paradis sauvage d'Amérique Centrale. Le Costa Rica entre copines... "Pura Vida !" comme on dit là-bas !


Vendredi 19 février 2016

Réveil à 1h du matin, c’est parti pour un marathon sans sommeil qui débute à la Grande Motte et se finira à San José presque 30 heures plus tard. Départ pour l’aéroport de Marseille au cœur de la nuit. Comptoirs d’enregistrement désespérément vides à 4h mais le voyage est prêt à commencer. Premier vol IBERIA jusque Madrid puis long courrier de 10 heures à destination du Costa Rica.
  
Nouvelles Frontières ayant fait une bonne blague à Céline, elle nous rejoindra avec un jour de retard. Après un atterrissage mouvementé à San José et les formalités habituelles accomplies, je fais connaissance avec notre petit groupe (3 couples et 2 enfants), notre chauffeur Francisco et notre guide, Marvin. 

Pour rejoindre notre premier hôtel, les embouteillages du week-end font tripler le temps de parcours entre l’aéroport et le centre-ville. L’occasion d’observer déjà un paysage très verdoyant et fleuri même aux abords de la capitale engorgée. Les rues de San José sont grouillantes d’activité.

Nous sommes logés à l’hôtel "Balmoral", avenida Central. Rien d’exceptionnel mais la chambre est calme et propre. Défi du jour : exercer mes premières notions d’espagnol en tentant de retirer quelque part des « colones », la monnaie locale. Face à un distributeur récalcitrant qui me pose des questions trop compliquées j’appelle au secours et peux ensuite enfin aller m’acheter une bouteille d’eau ! 

En fin de journée, Marvin nous emmène manger à l’extérieur de la ville à la "Casita Azul". Malgré notre état d’épuisement avancé nous apprécions les spécialités locales proposées par ce charmant petit resto comme le poulet sauce caribéenne. Retour à l’hôtel pour un décrassage et une nuit de sommeil tous deux bienvenus !

Samedi 20 février 2016

Départ vers le nord de San José pour « grimper » au sommet du volcan Poas à une quarantaine de kilomètres de la capitale, en passant par la ville d’Alajuela. Il s’agit d’un des volcans les plus accessibles au monde. Depuis le parking, une très courte marche nous amène jusqu’au belvédère où se dévoile une vue à couper le souffle. Par chance la visibilité est excellente et le cratère bien dégagé.


Culminant à 2 708m d’altitude ce « stratovolcan » est considéré comme très actif. Il connaît actuellement une activité moyenne avec des fumerolles et des éruptions phréatiques. Son cratère principal héberge un lac acide qui dégage des émanations sulfurées. Il est déconseillé de rester plus de 20 minutes sur le site en raison de la toxicité des vapeurs.





On poursuit donc notre découverte du parc national en prenant le sentier qui mène à la lagune Botos. La végétation est très dense, la flore très riche sur la terre fertile du volcan. Le nom de ce dernier, « Poas », dériverait de celui d’arbustes épineux présents dans le parc.


Parmi les autres plantes : « le parapluie des pauvres » (Guniera insingnis), des fougères et des broméliacées.


Les premiers animaux du voyage sont aperçus comme l’écureuil (« Alfari », Miguel Alfaro étant le nom du 1er explorateur du volcan), des oiseaux "vulcano junco".



Et un coati bien curieux...

 
La « laguna Botos » est un autre cratère où s’est formé un lac d’eau froide d’origine pluviale.


On redescend à travers la forêt mystérieuse avec ses arbres entrelacés aux racines apparentes. Les nuages s’invitent et le temps devient instable comme souvent dans cette région. Une partie de la végétation présente parfois des traces de brûlure par les pluies acides.





Suite de la journée au jardin des cascades de La Paz. Logé dans un écrin de végétation luxuriante, ce site rassemble un nombre important d’espèces animales et florales locales.


Un peu de folklore autour d'une charrette traditionnelle du pays 



Nous déjeunons sur place puis partons à la rencontre des félins...


Des plantes carnivores et de nombreux colibris... Appelé aussi «oiseau mouche», ce petit oiseau ne pèse que quelques grammes mais son métabolisme très actif l'oblige à absorber chaque jour l’équivalent de son poids ! Son battement d’ailes ultra rapide lui permet un vol stationnaire et c’est aussi le seul oiseau à savoir reculer !


des papillons en train de quitter leur chrysalide ou de s'envoler de fleur en fleur...


 On reconnait notamment le "morpho bleu" parmi les plus grands papillons existants, caractérisé par la couleur bleu métallique iridescente du dessus de ses ailes.


On estime que près d'un quart des papillons connus à travers le monde se trouvent au Costa Rica.


Des grenouilles aux couleurs chatoyantes... Le pays compte près de 200 espèces de grenouilles dont les dendrobates comme la "Blue jeans" qui peut libérer un mucus irritant ou la rainette aux yeux rouges souvent prise comme symbole de la riche biodiversité du Costa Rica.

 
La dendrobate existe aussi en version noire et bleue.



Je sympathise avec un toucan... Cet oiseau emblématique de toute l’Amérique centrale et du sud niche dans les forêts tropicales et subtropicales.


Retour par la route en lacets au bord de laquelle on s'arrête pour acheter des fraises, elles sont très cultivées dans cette région où le climat est propice à leur production.


Des vaches laitières d’origine suisse broutent paisiblement dans les prairies vallonnées.


Petite pause café chez le producteur pour ceux qui aiment cet or noir, pause photo dans les plantations pour les autres !


Dîner à l’hôtel en compagnie de Céline qui nous a enfin rejoints. 



Dimanche 21 février 2016 

Départ matinal en direction de Tortuguero au Nord-Est du pays en empruntant la route qui traverse la forêt humide. Des étendues vallonnées d’arbres, de fougères et lianes à perte de vue : « Bienvenue au pays de l’or vert ». Un aperçu vu du ciel à notre arrivée...


Petit dej’ dans un resto qui dispose d’un grand jardin où un paresseux et son bébé ont pris leurs quartiers, au sommet d’un tronc. Un pur bonheur de les observer. 

 
Il s’agit d’un des plus anciens mammifères du monde, apparu sur le continent américain il y a environ 60 millions d’années. Ne descendant à terre que pour faire ses excréments une fois par semaine, le paresseux passe donc sa vie dans les arbres, en général suspendu par les quatre pattes. Il se déplace très lentement le long du tronc, essentiellement pour attraper les feuilles dont il se nourrit en grande quantité. 

  
Ses griffes assurent une excellente prise à ses prudents mouvements. Après une longue période de gestation la femelle accouche d’un seul petit par an. Le bébé comme celui que nous observons aujourd’hui, restera accroché à sa mère pendant 6 mois (en position hamac puis sur son dos). Il continuera ensuite à « habiter » sur le territoire où il est né jusqu’à un an avant d’aller mener sa vie en solitaire sur son propre domaine. Une scène de tendresse capturée par le périscope de Marvin...

 
Suite du trajet à travers des villages, le long d’immenses bananeraies ou encore des champs de jaquiers


...à côté desquels on croise une autre charrette, toujours en activité...


Arrivée à l’embarcadère d’où partent les bateaux en direction du parc de Tortuguero situé dans l’une des régions les plus humides du Costa Rica : 6000 mm de pluviosité annuelle ! Aux 311km2 de parc terrestre viennent s’ajouter 5200km2 d’habitat maritime. 


Une petite heure de navigation sur les canaux qui furent construits en 1974, afin de relier Limon aux villages côtiers via des embarcations plus solides que les pirogues.



Notre bungalow sur pilotis est niché en pleine nature au lodge «Evergreen ». 


La forêt qui l’entoure abrite plusieurs espèces animales typiques de la région, l’occasion bientôt de faire connaissance avec ces voisins plus ou moins fréquentables… A commencer par le caïman et son bébé qui règnent en maître sur une petite zone marécageuse et un point d’eau où résident aussi plusieurs tortues.  Des araignées marquent aussi leur territoire...





Nous passons l’après-midi dans le village de Tortuguero facilement accessible en à peine quelques minutes de bateaux taxis. La ville tire son nom du fait que ses plages sont le plus important site de reproduction des tortues vertes des Caraïbes. Ce n’est malheureusement pas la saison des pontes.

 
Les petites rues colorées sont toutefois bien agréables à parcourir, nous y rencontrons d’adorables jolis visages d’enfants.


Pendant que les "plus grands" jouent... aux dominos !



Une brume épaisse s’est installée, donnant un caractère encore plus austère à la plage de sable noir où
viennent s’écraser les vagues de la mer des Caraïbes.


Une noix de coco rafraîchissante à siroter...


 On se faufile à l’écart de la rue principale entre les habitations à la rencontre de la vie locale.




La photographe et l'enfant, moment de partage...



De retour au lodge pour une petite collation au bord de la piscine en forme de tortue où c’est un plaisir de se rafraîchir à l’ombre des cocotiers. Des singes araignées sont de sortie. Ces primates endémiques des forêts tropicales américaines vivent dans la canopée. Ils tirent leur nom de leur longue queue qu'ils utilisent comme une 5ème patte toujours entourée autour d'une branche.


Relax dans le hammac... Après le repas, qu’il est agréable de s’endormir au son des bruits de la jungle et de la mer agitée non loin.



Lundi 22 février 2016

La lumière du jour et l'agitation de la faune locale nous réveillent tôt. C'est l'occasion de profiter du spectacle des singes capucins. Leur fourrure est noire avec un col blanc qui leur donne l'air d'avoir une capuche comme les moines, d'où le nom de Capucin. Ce petit mammifère omnivore est doté d'une intelligence supérieur, il vit dans les arbres et ne descend au sol que pour boire.





Après le petit dej' nous embarquons à bord d'une pirogue pour sillonner le canal Harold.




A l'affiche aujourd'hui : un anhinga et un grand héron


Une aigrette bleue et un héron vert

















Les singes hurleurs (qui font partie des animaux les plus bruyants du monde) et un singe araignée en train de déguster une noix de coco.




Un discret caïman bien camouflé...


Le couple de basilic : mâle et femelle


Un savocou huppe et d'étranges touristes tentant de photographier le grand potoo (une sorte de hibou endormi au sommet de son arbre !!!)


L'excursion dure 2 heures, envie de prolonger ces instants au coeur de la nature, nous réservons donc une seconde sortie pour l'après-midi afin de découvrir cette fois le Palm Canal. Nous passons devant le petit bourg de "San Francisco" !


D'autres superbes rencontres à l'occasion de cette sortie.


Un bel iguane


  De jolis reflets dans l'eau...


Un petit basilic à bord d'une carapace !


Encore un peu de navigation avant de se faire déposer à Tortuguero, notre pirogue longe de petits havres de paix...


Sous le soleil, la mer des Caraïbes affiche un autre visage, mais les singes grimpent toujours aux cocotiers !



Les enfants et leur famille profitent de la plage...



...les terrains de sports et les aires de jeux sont animés...


Les plus petits toujours aussi craquants derrière leur regard innocent et leurs sourires...


Splendide coucher de soleil derrière la lagune. 


Cette nuit la pluie s'abat sur le toit de notre lodge et seul le cri des singes hurleurs parvient à se faire entendre.

Mardi 23 février 2016

Départ de l'Evergreen en bateau à moteur pour rejoindre notre mini-bus sur la terre ferme. On prend ensuite la direction de l'Ouest du pays pour plusieurs heures de trajet. Rapide arrêt dans le même resto de notre ami le paresseux qui n'est pas au rendez-vous ce midi puis on se rend à la réserve biologique de Tirimbina.

La réserve s’étend sur 345ha de forêt et possède une île formée par le río Sarapiquí. Plus de 300 espèces d’oiseaux et des dizaines de variétés de reptiles, amphibiens et mammifères y ont été identifiées. Un pont suspendu enjambe le fleuve


Un sentier sillonne la forêt jusqu'à une clairière où s'élève quelques cacaoyers. Originaire d'Amérique, le cacaoyer était donc inconnu ailleurs dans le monde jusqu'au XVIe siècle. Les Mayas lui vouaient un véritable culte, de ses fèves, ils tiraient un breuvage rougeâtre nommé "kakaw" (qui deviendra + tard "cacao"), boisson des Dieux censée guérir de nombreuses maladies. Le mot "chocolat" vient quant de "Xocoalt", terme utilisé par les Aztèques. Ce n'est qu'à partir de la conquête de ces derniers par les Espagnols que le chocolat est importé en Europe.


Ici va donc nous être présenté toute l'histoire du chocolat, de sa découverte par les indiens jusqu'à la fabrication des tablettes actuelles. A l'origine, les fèves de cacao ont été utilisées par les habitants d’Amérique centrale comme monnaie d’échange et unité de calcul. Les premières traces de cacao sur des poteries en terre cuites retrouvées au Belize daterait de 600 ans avant J-C. Pendant l'ère précolombienne, Mayas et Aztèques mélangeaient le cacao à divers ingrédients (farine de maïs, miel, piments et autres épices) dans de l'eau chaude.

Nous goûtons la pulpe qui entoure la fève sortie du fruit, croquons dans le fève torréfiée, testons la poudre de cacao avant de déguster le chocolat dans tous ses états : liquide et aromatisé comme dans le passé, fondu et solidifié.


Retour via le pont suspendu puis route jusqu'à la région du volcan Arenal. Ce dernier, d’une forme conique parfaite, surgit à l'horizon, son sommet dans les nuages se dévoilera demain lors de notre balade sur ses flancs.


Avant d'arriver à Fortuna, arrêt devant un arbre peuplé d'iguanes le long de la route où circulent les gros camions américains.




Nous posons nos valises dans une sorte de motel bruyant et austère que l'on quitte avec hâte pour buller dans les eaux thermales du volcan au spa "Baldi". Un véritable havre de paix propice à la détente entre cascades et bassins chauds, à ciel ouvert.














Mercredi 24 février 2016

Matinée consacrée à la découverte des abords du volcan Arenal dont l'ascension est interdite en raison de son niveau d'activité permanent. Il est entré en éruption le 29 juillet 1968 après 300 ans d'inactivité, détruisant les villages Pueblo Nuevo et Tabacon se trouvant à sa base. Cet épisode éruptif n'a réellement pris fin qu'en décembre 2010. Jusqu'à cette date on pouvait entendre le grondement du volcan et, la nuit, parfois apercevoir des coulées de lave en éruption sur ses flancs.

On emprunte un sentier à travers la forêt secondaire qui s'est développée suite à la dernière coulée de lave (régénération naturelle après avoir été détruite),



puis la forêt primaire qui a été préservée. Le changement de décor est flagrant au niveau du type de végétation.


Le guide nous a prévu, ici "pas toucher rien" !!! La jungle regorge de plantes toxiques, de serpents et d'insectes potentiellement peu sympathiques.



















A la fin du sentier, un petit escalier naturel permet d'accéder à la coulée de lave de 1992 et d'avoir une belle vue à 360° d'un côté sur le volcan et de l'autre sur le lac Arenal. 


Le plus jeune volcan du Costa Rica culmine à 1 720 mètres d'altitude, son sommet est souvent planté dans les nuages mais il est interdit de s'aventurer au-delà de cette pancarte.


Reprise du véhicule pour contourner le lac immense. La construction d'un barrage en 1974, pour répondre à une demande grandissante en eau et électricité a plus que doublé la surface de ce lac artificiel, désormais le plus grand du pays. D'ici, l'Arenal se découvre presqu'en totalité...


et depuis le resto "Macadamia", la vue sur le lac est splendide. 


Malgré toute la bonne volonté de notre chauffeur, la route qui mène à Monteverde est complètement défoncée et au bout de plusieurs heures de pistes entre collines et pâturages, nous arrivons après la fermeture de la réserve de la biosphère. Grâce au vieux Lonely Planet que Céline a embarqué, on trouve une solution de repli en allant visiter le "Ranario".



Munis d'une lampe torche, on part à la chasse aux grenouilles. L'occasion de photographier quelques jolis spécimens grâce au guide qui nous aide à la dénicher. On y retrouve la célèbre "rana ojos rojos".

 
Dîner de quesadillas en ville et nuit au Monteverde Country Lodge.

 


Jeudi 25 février 2016

Départ à 7h30 pour la réserve. Oscillant entre 600 et 1 842 m d’altitude, le forêt de nuages baigne dans une brume très fréquente ce qui favorise le développement de fougères, lianes, mousses mais aussi de centaines d'espèces d’orchidées (record mondial) et d’oiseaux.


L'objectif principal de tous les visiteurs est l'observation du mythique quetzal. Tous les guides sont à l'affut de l'oiseau rare munis de leur périscope. Mais vu le nombre de groupes qui circulent et le vacarme ambiant, difficile au départ d'imaginer un quetzal pointer le bout d'une plume...


On arpente donc le sentier "nuboso" (il existe plusieurs itinéraires mais les plus convoités sont vite complets et pendant une petite heure nous n'observons pas grand chose sur le notre). Nous faisons toutefois le plein de chlorophylle dans ce poumon vert de la planète.



















On accède à un pont suspendu que l'on traverse pour le folklore au départ mais cela s'avère être la meilleure idée de la journée puisqu'au retour on croise une femelle puis un mâle quetzal. Ils sont majestueux et restent dans notre zone un bon moment nous permettant de les contempler à loisir.
D’une trentaine de centimètres de haut, le quetzal est un oiseau relativement petit. Mais la taille impressionnante des plumes de sa queue (de 50 cm à près d’un mètre) le font paraître beaucoup plus grand. De couleur vert émeraude, teinté de brun, son plumage principal est une mosaïque de pigments destinés à repousser les rayons ultra-violets du soleil, mais également à le rendre invisible aux yeux de ses ennemis. Ce phénomène est appelé iridescence. C’est également ce qui lui vaut son nom de quetzal « resplendissant » puisqu’il semble briller par rapport aux éléments qui l’entourent.


Retour à Monteverde où l'on dévalise le petit bureau de poste en timbres de collection avant la pause déjeuner. La lenteur du service m'incite à aller visiter les alentours. C'est l'heure de la reprise de l'école, les parents viennent déposer leurs enfants.

 
Les salles de classe se remplissent pendant que les derniers retardataires pressent le pas.


Retour à travers les paysages vallonnés en direction de la côte Pacifique.


Après avoir rejoint la célèbre Panaméricaine qui relie l'Alaska à la Terre de feu en Argentine, nous nous arrêtons auprès d'une belle cascade rafraîchissante...


Depuis la route on peut observer de nombreuses haciendas et le coucher du soleil.


On s'enfonce ensuite dans l'intérieur des terre avec en pointe de mire le volcan Rincon de la Vieja. Notre hôtel de ce soir est au beau milieu de nulle part, perdu entre les collines et les pistes poussiéreuses parsemées de quelques rares habitations. Arrivée dans la nuit sur l'immense site où un tracteur nous trimballe jusqu'au lieu du dîner. Nuit dans de jolis bungalows secoués par les rafales d'un vent violent.

Vendredi 26 février 2016

N'ayant pas pris nos repères hier compte tenu de notre arrivée nocturne, nous sommes momentanément égarées... un comble de ne pas se perdre dans la jungle mais de tourner en rond dans un complexe touristique qui s'étend à perte de vue !





La matinée est consacrée à la visite du parc. Le Volcan Rincòn de la Vieja est à 24km de Liberìa dans le Guanacaste. Il contient neuf centres éruptifs dont deux cones volcaniques couronnés chacun par un cratère. Son sommet s'élève à 1916 mètres. Il s'agit du 3ème volcan le plus actif du Costa Rica avec une vingtaine d'éruptions. Il est dangereux de monter jusqu'au cratère, le sentier est d'ailleurs fermé lors de notre visite suite à des émanations de gaz trop régulières.



 

On en emprunte donc un autre chemin qui enjambe le petit "Rio Colorado" !


Ni Yellowstone, ni les paysages féériques d'Islande mais quelques fumerolles, marres de boues et petits lacs acides.


 Au bout du sentier se trouvent un cours d'eau et un pont naturel pour jouer aux aventuriers !


Sous le regard curieux des singes capucins...



A milieu du paysage aride, un iguane prend le soleil...



L'après-midi, une balade à cheval est organisée jusqu'aux sources d'eau chaude du volcan. Ma monture, particulièrement motivée ouvre la piste et maîtrise le parcours abrupte avec brio !


Arrivés au spa, plusieurs étapes : passage au sauna, enrobage dans la boue, rinçage à l'eau glacée puis bain chaud tant attendu ! Un vrai moment de détente en pleine nature.


Retour moins bucolique en tracteur jusqu'au bungalow. C'est déjà notre dernière soirée au Costa Rica, nous fêtons ce soir l'anniversaire de Georges autour d'un apéro local devant une jolie vue panoramique.


Samedi 27 février 2016

Départ matinal en direction de San José par la Panaméricaine. Au cours d'un petit arrêt en bordure de route, nous admirons de sublimes aras.

L'océan Pacifique depuis le golfe de Nicoya, balade sur le sable noir de l'immense plage.


Déjeuner avec les pélicans au resto "Leda" autour d'un plat de poisson local (corvina) dans la ville de Puntarenas qui est le plus important port du pays.


Cette fois c'est la dernière ligne droite vers l'aéroport, l'heure de dépenser nos dernières colones dans les boutiques et d'embarquer pour Madrid. Nous quittons à regret le pays de l'or vert tant l'immensité des richesses qu'il renferme mériterait qu'on s'y plonge plus longuement pour y vivre au rythme de la nature, en dehors du temps.


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